Amaury, volontaire en Zambie

Bonjour, qui es-tu ?

Je m’appelle Amaury et j’ai 24 ans. Ex ingénieur en informatique, je suis actuellement en train de monter un centre de formation en éducation physique.

Quelle était ta mission ?

Je suis parti en février 2021 pour une mission en Zambie qui a duré 7 mois, au sein d’une communauté de sœurs. Ma mission : professeur d’informatique à l’école qu’elles tenaient et assistant sur toutes les tâches annexes liées à l’informatique.

Quelle a été ta plus grande joie pendant ta mission ?

Mes plus grandes joies ont été les événements les plus inattendus : ne rien attendre et tout recevoir. Par exemple, se lever le samedi matin en imaginant faire une simple ballade dans l’après midi, et se retrouver finalement à faire un safari et voir des zèbres, girafes et autres animaux exotiques !
J’ai aussi été marqué par des moments simples du quotidiens. J’ai par exemple de très bons souvenir de mes leçons de Bemba, la langue locale, en salle des profs. De quoi bien rire entre les cours !

Quelle a été ta plus grande difficulté ? Comment l’as-tu surmontée ?

Ma plus grande difficulté était quand je manquais de travail. Certaines fois, j’ai du accepter le fait de ne rien avoir à faire, en trouvant le temps un peu long loin de tout ce qui m’était cher… Je me rappelle notamment des derniers mois de mission où l’école était fermée à cause du covid. J’ai finalement occupé mes journées en m’initiant à la sculpture avec de jeunes artistes locaux ! Assez inattendu, il faut le dire…

Tu as vécu plusieurs mois dans une communauté religieuse. Qu’est-ce qui t’a marqué dans la vie des frères et des sœurs dominicains ? Qu’est-ce qui a changé dans ta foi grâce à cette mission ?

Concernant le côté spirituel, j’ai été impressionné par l’intensité des zambiens : il ne connaissent pas la tiédeur de la foi ! Que ce soit dans les communautés religieuses, en privé ou en public, ils n’hésitent pas à s’exprimer. Par exemple, on croise beaucoup de voitures dans la rue avec de grands autocollants « Jésus t’aime ! » ou autre « Dieu te bénisse » ; on voit tous les jours des stories whatsapp avec des citations de la Bible ou le dernier sermon du prêtre ; et enfin la messe est très vivante : on chante, on danse… C’est un aspect qui contraste beaucoup avec ce qu’on a l’habitude de voir en France, et qui fait beaucoup réfléchir sur la façon de vivre sa foi.

Quel est ton conseil en or pour un futur volontaire ?

Pour conclure ce court témoignage, si j’avais un seul conseil à te donner, toi le lecteur, il tiendrait en un mot : OSE ! Le plus dur dans toute cette aventure, c’est le premier pas, le premier déclic qui fait que tu vas envoyer un mail à une association, appeler un ancien volontaire ou t’inscrire sur un formulaire. Alors prends ton courage à deux mains et fonce : tu ne le regrettera pas !

Publié par Dom&Go

Volontariat international dominicain